Résumé :
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En l'absence de limites, de nombreux jeunes déversent violemment dans un sentiment de toute-puissance un certain nombre d'angoisses qui les tiraillent dans leur rapport à autrui. Incapables de faire preuve d'empathie à leur égard, ils traitent les autres en objets. Une fois constatée l'existence d'un lien entre le défaut contextuel d'empathie et la délinquance juvénile, l'auteur propose la mise en scène d'expériences partagées de douleurs physiques, générées par la pratique sportive et associée à des temps de parole. Cette clinique éducative contribue à restaurer chez les mineurs délinquants la disposition à percevoir les composantes et les significations émotionnelles de l'autre, et donc la disposition à plus d'empathie.
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