Note de contenu :
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Chaque jour, en Belgique, en moyenne dix-neuf mineurs étrangers non accompagnés (MENA) sont signalés au Service des Tutelles. Pour certains, c’est la fin du périple migratoire grâce à une demande de protection internationale. D’autres restent inscrits dans l’incertitude, ou plutôt dans l’ «indésirabilité». C’est le cas des MENA dits « en errance » à Bruxelles : de jeunes garçons originaires du Maghreb, âgés pour la plupart de quinze à dix-sept ans. Privés de possibilité de droit de séjour sur le territoire belge, leur prise en charge est souvent discontinue et erratique. Que fait-on de tous ces jeunes dont on nie l’existence administrative et les droits sociaux sur le territoire ? C’est la question posée par l’ouvrage « Adolescence en migration: errances contraintes », résultat d’une recherche collaborative.
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